Portrait
d’Intervenant

01 février 2022

Quel est votre parcours professionnel ?

Je suis formateur consultant depuis une vingtaine d’année. Apres m’être investi dans le milieu associatif j’ai créé un bureau d’études spécialisé dans les questions de développement durable et d’environnement en 2003. Ensuite j’ai travaillé à Madagascar pendant 4 années sur des questions d’effectivité et d’application du droit de l’environnement (notamment par rapport aux questions climatiques) mais je suis revenu au moment du Covid. J’ai également soutenu une thèse de droit en 2010 tout en continuant mes activités. Cela fait environ 10 ans que j’exerce à l’École Supérieure de l’Immobilier en tant qu’intervenant extérieur.

 

Qu’attendez-vous de vos élèves à la fin de leurs cursus ?

J’attends de mes élèves qu’ils arrivent à réfléchir en ayant en tête un certain nombre d’enjeux actuels, et qu’ils arrivent à structurer une idée, à faire un plan, à raisonner par eux-mêmes. J’aimerais qu’ils aient la capacité de défendre une idée et qu’ils soient capables de faire des liens entre ce qu’ils apprennent dans leurs différents cours.

 

Vous faites le lien avec l’immobilier ou votre cours est exclusivement axé sur l’environnement ?

Ce cours est beaucoup axé sur le droit de l’environnement. Mais comme le droit de l’urbanisme agrège différentes problématiques, y compris celles liées à l’environnement, je fais bien sûr le lien avec l’immobilier.

 

Est-ce facile de concilier votre vie d’intervenant et votre vie de professionnel ?

Oui parce que je trouve intéressant d’allier la théorie et la pratique. Le droit c’est beaucoup de pratique, mais on s’appuie sur de la théorie. La théorie d’une loi ou d’un texte est très différente de sa pratique.

Je n’interviens pas seulement à l’École Supérieure de l’Immobilier, mais ce que j’apprécie ici c’est que l’on arrive quand même à avoir une relation de proximité avec les étudiants et on arrive à les suivre d’une année à l’autre.
Les étudiants ici font des études d’immobilier parce qu’ils veulent le faire, ce n’est pas un choix par défaut. Globalement ils sont plutôt sensibles et intéressés par l’immobilier. Mais on a tout de même la liberté et la chance de pouvoir les intéresser aux questions connexes qui interfèrent la question de l’immobilier, notamment les questions climatiques, de biodiversité, sociales etc… On est là pour élargir leurs champs de vision.

 

Vous avez vu une différence de comportement entre l’année 2020 à distance, et la rentrée 2021 en présentiel ?

Le distanciel a clairement accentué les inégalités entre eux. Il y avait ceux qui n’avaient ni le matériel ni la connexion internet adéquats, et ceux qui étaient chez leurs parents avec les éléments nécessaires au travail. Je l’ai vraiment ressenti.
C’est une bonne chose de les revoir car ça estompe les inégalités, et c’est plus facile d’avoir des échanges quand vous êtes en face d’eux. Et puis ça les oblige à bouger, à sortir de chez eux, à avoir une vie sociale

 

Pour vous, c’est quoi un bon professeur ?

Un bon professeur c’est un professeur qui est capable de se remettre en question quand il faut et qui est à l’écoute des besoins et des demandes des étudiants. Il se doit d’être souple, doit être capable d’utiliser différents outils pédagogique et cognitifs, ne doit pas se reposer sur ses lauriers, et c’est quelqu’un qui est à la fois sympathique, ferme et juste.

 

 

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